Parce que l’échelle de corde n’est pas envisageable pour gagner un étage, il faut passer par l’achat d’un escalier.
Mais quand on arrive à cette étape de son projet, on se rend compte que chaque modèle a ses caractéristiques et qu’il est difficile de choisir. Typologie et informations sur chacun d’entre eux sont exposées ici, afin de faciliter la prise de décision.
Les différentes formes d’escaliers :
Même si cela semblera simpliste pour les entreprises de menuiserie, on peut distinguer trois grandes familles d’escaliers.
En premier lieu, les escaliers tournants. Ils peuvent se trouver en différents modèles ; comme le quart-tournant par exemple qui suppose un changement de direction dans la montée, avec la présence d’un palier ou des marches qui tournent. Selon l’escalier, le palier, s’il existe, peut apparaitre en bas ou en haut, mais aussi au milieu de l’escalier.(1/2 tournant). Il s’agit d’un escalier gain de place qui permet dans certains cas de penser à un aménagement sous les marches.
Les escaliers droits sont ceux qui demandent le plus de place au sol, mais il s’agit d’un choix rationnel quand on entend faire de son escalier un élément à part entière de son aménagement intérieur, au lieu de tenter de le cacher.
Le talent de certains escaliéteurs y est pour beaucoup, sachant que certains se spécialisent, comme nous allons le voir dans la deuxième partie, dans un matériau donné. Il est souvent possible de les marier entre eux.
L’escalier hélicoïdal se caractérise par une forme atypique, puisque ressemblant à une coquille d’escargot.
Tout comme l’escalier tournant, c’est un bon choix quand on souhaite un escalier discret en termes de place, mais il peut être spectaculaire quand il fait l’objet d’une fabrication sur-mesure par un artisan de talent.
Ce qu’il faut retenir pour faire le bon choix d’escalier
Il faut prendre en considération différents éléments quand on souhaite prendre un escalier : la place dont on dispose, la présence d’une trémie existante ; ce qui peut être le cas dans une rénovation d’habitation, le matériau que l’on apprécie et le budget possible pour une telle construction.
En cas de doute, avant la commande, il est préférable de demander conseil à un professionnel de la menuiserie ou un escaliéteur, notamment si on sait déjà quel matériau on souhaite prendre.
Là encore, les questions que l’on doit se poser sont nombreuses et les matériaux doivent être mis en comparaison pour faire le choix le plus judicieux au-delà même de l’aspect esthétique.
Tous nécessitent un entretien, mais on peut mettre en avant le fait que ce dernier puisse être plus contraignant et fastidieux en fonction de ceux qui sont choisis.
Ainsi, si on peut penser que le bois a besoin d’être vitrifié pour ne pas être taché, une fois que cela sera fait, l’escalier restera beau pendant des années.
Au contraire, il faut agir de manière régulière quand on opte pour la pierre naturelle ou le béton pour que ces derniers ne se tachent pas, tout simplement parce qu’ils sont poreux.
En cas de problème, il est facile de remplacer une marche d’escalier en bois, mais quid d’un autre en béton ?
Autre critère qui est à lier à l’aspect esthétique : le confort d’utilisation en toutes saisons. Imaginons descendre un escalier en acier ou en béton en plein cœur de l’hiver à pieds-nus. Peu tentant ? Et si nous transposions cette image sur un escalier en bois ?
Immédiatement, nous sommes certains de ressentir une certaine chaleur, ce qui s’explique tout simplement par son apparence mais aussi le fait que le bois soit un matériau vivant et considéré comme un isolant naturel.
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